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Dans le cadre des Finales de la Coupe Région Bretagne, retrouver le dernier épisode de notre série « A la rencontre des… » deux Coaches de la Finale Hommes qui va opposée le Auray FC (R1) et la GSY Bourg Blanc !

A la rencontre de Vincent RICHETIN, entraineur-joueur de la GSY BOURG BLANC…

Quelle a été votre première réaction après votre qualification en finale de coupe pour la première fois ?
« Oui en effet c’est la 1^ère fois pour que le club de Bourg-Blanc qu’ils arrivent aussi loin, ils n’avaient jamais passé les 32^èmes ou les 16^èmes. La sensation est compliquée à expliquer, le fait d’aller livrer une finale pour un club comme ça c’est historique. L’engouement était fort autour de ce match là ».

Comment décririez-vous le parcours de votre équipe jusqu’à présent et quel a été le moments clé de cette saison ?
« C’est compliqué de citer un moment clé, je pense que c’est l’ensemble d’une saison, sur celle-ci en tout cas. Le point d’interrogation était surtout que moi je reprenais l’équipe en tant que joueur et entraineur cette année. Ce qu’il y a à retenir là-dessus c’est que les joueurs ont joué le jeu et sont complètement rentrés dans mon discours en début de saison et ça a perduré. Donc c’est un tout, on pourra faire ce qu’on veut et mettre tout en place, ce sont les joueurs qui font le résultat malgré tout. Si on arrive à faire passer notre message et qu’ils y répondent, c’est ce qui fait que notre est saison est plutôt réussie ».

Comment avez-vous préparé vos joueurs ? Avez-vous un entrainement spécifique, des séances particulières ?
« Je les ai laissé au repos après la demi-finale parce qu’il y avait 3 semaines et la saison est longue pour tout le monde donc c’était important pour eux d’avoir un peu de repos. Sur tout le long de la saison on a essayé de mettre en place des séances ludiques et différentes à chaque fois, surtout à base de jeu. La seule petite différence qu’il y a pu avoir c’est que j’ai fait une séance sur plage pour changer. On a eu la chance aussi d’avoir pu faire une petite opposition avec les joueurs du coin. On essaye de rester impliqué. Le temps est passé vite parce qu’on est déjà dans la semaine de la finale donc je pense que les joueurs sont bien dedans en tout cas ».

Dans quels états d’esprits sont vos joueurs à l’approche de cette finale ?
« C’est difficile à décrire. Ils ne le montrent pas mais je pense qu’ils sont impatients. Le but du jeu c’est d’essayer d’avoir ce côté d’impatience et cette envie de le faire mais dans le bon sens, c’est-à-dire de ne pas avoir le mauvais stress, c’est ça le plus compliqué à gérer aujourd’hui.  Et il y a le bon stress, ça sera que du positif ».

Vous allez jouer contre Auray, équipe qui joue en R1, connaissez-vous cette équipe et cela rajoute-il une pression supplémentaire ?
« Je ne vais pas vous mentir, on ne la connait pas plus que ça et puis les équipes changent un petit peu tous les ans donc j’ai pu les jouer auparavant mais ça a bien changé depuis. On s’est forcément renseigné sur l’équipe, savoir dans quel système et comment elle jouait, savoir comment on peut les mettre en difficulté. Après, que ce soit du côté d’Auray ou de notre côté, c’est une finale et un match de Coupe donc aujourd’hui, comme je leur avais expliqué quand on avait joué contre la R3, il n’y a pas forcément de divisions. Je pars du principe que c’est l’équipe qui en voudra le plus qui remportera ce match et après il y a aussi les aléas des pénaltys. C’est une équipe de division supérieurs donc dans la logique des choses on va dire qu’ils partent favorites. Maintenant, on est tous les deux avec 3 semaines sans jouer donc la balance s’équilibre par rapport à ça ».

A la rencontre de Yoann Guillouche, entraineur d’Auray FC

Quelles sont les étapes importantes de votre parcours en coupe ?
« Il n’y a pas de vraiment de moments, c’est un peu particulier car je suis arrivé avec cette équipe au mois de février donc j’ai pris le parcours en cours de route. En coupe, on a plutôt eu un parcours linéaire. Dans le sens où au début, on a rencontré des équipes hiérarchiquement inférieures et on a réussi à passer les tours à chaque fois. L’équipe cette année a plutôt bien fonctionné en coupe, notamment en coupe de France, ils ont eu un bon parcours, il a peut-être un état d’esprit qui anime l’équipe par rapport à la coupe. »

J’allais justement l’évoquer, car en championnat vous êtes relégués, mais en parallèle, vous êtes en finale de coupe de Bretagne, avez-vous une explication à cette différence de dynamique ?
« Surement l’esprit de la coupe qui donne un plus aux joueurs. Le fait que ça soit des matchs couperets avec un gagnant qui continue et le perdant qui s’arrête. Les joueurs ont davantage un état d’esprit par rapport à cette notion d’élimination directe. »

Comment avez-vous préparé cette finale, sachant que vous n’avez pas affronté GSY Bourg-Blanc qui évolue en R2 ?  
« On s’est renseignés sur l’équipe de la GSY Bourg-Blanc. J’ai pu échanger avec les différents entraîneurs qui les ont joués cette saison. J’ai quelques infos sur leur façon de jouer et après, j’ai regardé leurs résultats pour se situer un peu. On essayera de jouer notre jeu aussi, ne pas forcément s’adapter, maintenant on connaît leurs forces, il faudra faire attention à leurs arguments. »

Avec un niveau une division d’écart pensez-vous qu’il y a un favori dans cette rencontre ? Comment voyez-vous le match ? 
« Sur une finale, même s’il y a une division d’écart il n’y a pas de favoris, on joue sur un terrain neutre. C’est quinze jours après le dernier match, la saison est déjà longue, ça va être du 50/50. C’est l’équipe qui voudra le plus qui l’emportera. La saison est longue, on en a rajouté encore un peu cette année, on essaye de bien se préparer. »

Cette coupure de deux semaines n’a pas été trop compliquée à gérer entre la fin du championnat et cette finale ?
« Si ce n’est pas le top, ça aurait été mieux d’enchaîner la semaine suivante avec la finale. On aurait été plus dans le rythme. On a coupé un peu et on repart ce n’est pas simple. Mais ça reste une finale on n’en joue pas tous les ans. »

C’est votre dernier match avec l’équipe donc vous devez avoir à cœur de terminer cette saison qui a connu des hauts et des bas de la meilleure des manières !
« Oui c’est ça, maintenant qu’on est arrivés jusque-là autant la gagner ! »

Propos recuieillis par Carmen Le Pottier et Ambre Gauguelin 

Dans le cadre des Finales de la Coupe Région Bretagne, retrouver l’avant-dernier épisode de notre série « A la rencontre des… » deux capitaines de la Finale Femmes qui va opposée le tenant du titre le CPB Brequigny (R1) et le Quimper KFC (R1).

Tout d’abord, pouvez-vous nous raconter votre parcours jusqu’en finale de la Coupe Région Bretagne ?  
Aurélie DOUARE (Quimper) : « Sur les derniers tours de Coupe, nous avons rencontré Plérin, ensuite Mordelles et le Stade Brestois en demi-finale. Ces 3 derniers tours étaient contre des équipes de R1 de notre championnat donc c’était de bonnes performances. Lors du 1er tour, nous avons rencontré la JU Plougonven, une équipe de R2. Maintenant, on attend la finale contre le CPB Bréquigny ».
Manon TESSIER (CPB) : « On a commencé à l’extérieur contre Pacé, une équipe de niveau District. Ensuite nous avons joué contre Ploërmel, une équipe de R1 qui nous a mis un peu en difficulté. Puis on s’est déplacé au Stade Briochin (victoire 4-1), une belle équipe de R2. Et là dernièrement, on est passé contre Lorient, second de R1, dans un match très serré et qu’on gagne 1-0 sur un but sur coup de pied arrêté en fin de match ».

Quel a été le facteur clé de votre succès pour qualifier la finale ?
A.D. : « On a abordé le match contre le Stade Brestois avec sérieux et on s’est dit que le championnat était fini donc c’était pour prolonger la saison et bien la finir ». En championnat, vous aviez déjà affronter Brest, ce match était sans doute une forme de revanche avec plus de détermination pour aller chercher la finale ? « Le week-end d’avant, on a joué contre Brest mais on avait fait un choix de club en renforçant l’équipe B donc après on attendait plus de résultat puisqu’il n’y avait pas d’impact sur le championnat. C’était 2 matchs complètement différents ».
M.T. : « Je pense qu’avant tout c’est notre groupe. Ça fait quasiment 2/3 ans qu’on travaille avec les mêmes joueuses donc on a force collective assez solide. On s’entend bien, on est une bande de copines et je pense que c’est vraiment cet état d’esprit collectif et notre solidarité qui nous ont amené jusqu’en finale ». En parlant de l’équipe, Vous êtes tenante du titre grâce à votre victoire contre Mordelles l’année dernière, avez-vous le même effectif cette année ? « Non puisque l’année dernière on était en barrage d’accession D2, donc c’était une équipe remaniée entre la B et les U19 qui ont remporté la finale. Nous aussi on a à cœur de garder le titre qu’on a toutes acquises l’année dernière ».

En championnat, il y a eu un nul et une victoire rennaise, pouvez-vous nous décrire votre adversaire ?
A.D. : « C’est une équipe qu’on connait depuis longtemps car on s’affronte un peu tous les ans et ça fait 20 ans que je suis à Quimper donc je commence à bien les connaitre. On sait que c’est une équipe qui joue tous les ans en haut du tableau, qui est costaud dans toutes les lignes. On rivalisera sur d’autres valeurs et sur une finale, tout se nivèle même si elles partent favorites. Sur un match, tout est remis en jeu et surtout sur une finale ».
M.T. : « Quimper est une belle équipe qui nous a mis en difficulté dès le premier match de championnat. Elles sont très solides défensivement, elles ont un bloc très compact et elles ont plus d’individualités qui sont capables de faire la différence devant. Donc c’est une équipe qui n’a peut-être pas la place qu’elle voulait au départ en championnat car elles ont fait quelques fautes de parcours mais finalement, elles se retrouvent en finale de Coupe de Bretagne et pour moi c’est logique car c’est une bonne équipe de R1 ».

Il y a 3 semaines qui séparent la fin du championnat et la finale de Coupe, comment s’est passée votre préparation ?
A.D. : « Non, on a continué à s’entrainer normalement en essayant de garder le rythme au maximum même si, sans matchs, ce n’est pas pareil. On a essayé de garder 2 ou 3 séances par semaine. C’est la fin de saison, la fatigue arrive, la chaleur aussi donc ce n’est pas évident ».
M.T. : « On n’a pas changé nos habitudes. C’est vrai que ce n’est pas facile de ne pas avoir de match entre les 2 rencontres mais on a l’habitude d’être autonomes quand il n’y a pas match tous les week-ends. On garde le même principe de nos 3 entrainements par semaine en continuant de travailler sur tout ce qu’on a fait cette saison, ça a plutôt bien fonctionné donc on continue comme ça ».

En tant que capitaine, est-ce que vous êtes davantage solliciter ? Votre rôle est-il encore plus important dans ces moments-là ?
A.D. : « C’est peut-être l’événement d’une finale qui peut faire un peu peur à certaines qui n’ont pas vécu ces moments, donc on essaye de les rassurer, de pas se mettre de pression, de les accompagner du mieux possible pour qu’elles réussissent leur match avec une issue positive à la fin et de garder les bons souvenirs de cette finale ». Dans quel état d’esprits sont les joueuses avant cette finale ? « On sent plutôt l’équipe motivée à aller faire quelque chose face à une équipe favorite. On est les outsiders donc on sait qu’on n’a rien à perdre ».
M.T. : « Oui c’est important mais on est une équipe dans laquelle chaque fille sait ce qu’elle doit faire, on est motivées et compétitrices donc il n’y a pas de choses particulières à faire. On a toute envie d’aller au bout et de concrétiser cette saison ».

Face à cette équipe qui finit 1^ère du championnat en R1, allez-vous aborder ce match de manière différente ?
A.D. « Oui, on s’adapte toujours à l’équipe selon leurs forces, après on va aussi s’appuyer sur les nôtres. On ne joue pas toutes les équipes de la même façon donc, suivant les forces de Bréquigny, on va s’adapter et mettre une équipe en place qui va nous permettre de mettre aussi en avant nos valeurs collectives. Donc on va dire oui et non, on s’adapte mais on va quand même jouer notre jeu. Il ne faut pas changer toutes ses habitudes pour ce match. De plus, on a un car de supporters qui vient donc ça va être une belle fête ».

Propos recueillis par Ambre Gauguelin

SERIE « A la rencontre de… » – Retrouvez tous les épisodes :

• #1 Mathieu FOURNIGAULT (U14 Stade Briochin)
• #2 Steven LE PLENIER (Président Stade Pontivyen)
• #3 Julien Poinot (U16 TA Rennes)
• #4 Frédérick Girolet (U17 AS Ménimur)
• #5 Interview croisée des Educateurs U18
• #6 Amaury MEUNIER (U15F Vannes OC)
• #7 Daniel LE ROUX (Président Stade Brestois 29)

Les Finales de la Coupe Région Bretagne « toutes catégories » auront lieu le samedi 10 et Dimanche 11 juin au Centre Technique Bretagne Henri Guérin à Ploufragan.

Les finales Femmes et Hommes seront à suivre en direct sur LBFtv !

Buvette assurée par l’AEF35 et l’UNAF35 et restauration sur place

PROGRAMME DES FINALES

BILLETTERIE

Pour la première année, une billetterie en ligne est mise en place.

BILLETTERIE EN LIGNE | TARIFS : 5 euros (plein tarif) ; 3 euros (tarif réduit : PMR, étudiants, demandeur d’emploi, sur présentation d’un justificatif)

GRATUIT pour les moins de 16 ans et les Licences « Ayant Droit » : billet à retirer sur place sur présentation d’un justificatif

BILLETTERIE SUR PLACE | TARIFS : 5 euros (plein tarif) ; 3 euros (tarif réduit : PMR, étudiants, demandeur d’emploi, sur présentation d’un justificatif)

PRESENTATION DES FINALES

Retrouvez le livret de présentation de chaque équipe qualifiée : LIVRET DIGITAL

LES DIRECTS

AFFICHES DES FINALES

Dans le cadre des Finales de la Coupe région Bretagne, retrouver le septième épisode de notre série « A la rencontre de… » Daniel LE ROUX, président de la section amateur du Stade Brestois qui évoque pour nous la présence de 4 équipes brestoises en finales !

En tant que président, vous avez 4 équipes en finale cette année et l’année dernière vous aviez remporté les 4 finales sur les 4 joués. Quelle est votre réaction face à cette série de succès depuis plusieurs années maintenant ? Comment expliquer cette régularité ?
DLR : « Expliquer qu’on est deux fois quatre équipes en finale c’est difficile parce que la coupe ça reste une compétition avec toutes les incertitudes qui a autour. C’est une compétition que les équipes féminines et masculines ont à cœur de jouer, la preuve ! Cette année on aurait même pu, si on avait les effectifs au complet se battre un peu plus pour avoir une cinquième équipe, avec la Senior R1F, ça ne s’est pas fait on reste à quatre. C’était déjà un record l’an passé, le plus dur ça va être de faire aussi bien que l’année dernière, c’est-à-dire avoir les quatre vainqueurs. »

Atteindre les finales de Coupe Région Bretagne est-il un objectif donné avant le début de la saison ? En quoi elle joue un rôle important dans la formation des joueurs ?
DLR : « Je ne donne pas d’objectif de coupe parce que par définition la coupe c’est totalement aléatoire. On peut avoir un très bel effectif et se faire sortir au tir au but. Un match de coupe c’est ce qui fait son charme c’est qu’il n’est jamais joué d’avance. Si théoriquement sur le papier on est plus faible, ou plus fort, rien n’est jamais fait, ce n’est pas comme un match de championnat là il n’y a pas de calcul. Il y a des équipes qui jouent complètement libérées, à fond le coup, donc je ne donne pas d’objectif. Ceci dit il est important en tant que club du bout du monde et professionnel de véhiculer une image à travers la ligue de Bretagne qui soit positive et qui soit bonne pour nous. On essaye de le faire à travers la Coupe de Bretagne, pour l’instant sur les deux derniers exercices ça s’est plutôt bien passé. »

Concernant les U18F, elles ont déjà remporté la finale l’année précédente et elles montent en U19 national, ça doit être la consécration des différentes décisions prises et d’une bonne génération durant les dernières années, est ce que vous pouvez nous dire quelques mots sur le groupe ?
DLR : « C’est un groupe qui vit bien, clairement cette année il y avait l’objectif d’aller chercher cette place en U19 national pour différentes raisons. Pour garder les meilleurs éléments, être dans une optique de formation, de progression et surtout pour pouvoir éventuellement se rapprocher du niveau de l’équipe première qui était en D2 et passera en D3 la saison prochaine. Cette équipe-là, à terme doit quasiment devenir la réserve de l’équipe une. Je dirais qu’une joueuse qui est en U19 national et qui n’est pas capable de passer à l’échelon supérieur, c’est que quelque part on n’a pas bien fait le boulot et on s’est trompés sur sa progression. Ce qui n’est pas vraiment le cas aujourd’hui, on a pris notre temps. Quand on avait des U19 nationaux quand on est montés en D2, il n’y avait pas d’obligation de maintien. Il suffisait de candidater et d’avoir une D2 et la fédération donnait son aval ou non. Nous, on a eu la chance de l’avoir mais finalement ce n’était pas une bonne formule car on s’est aperçu que les filles ne jouaient rien, ni monté, ni descente donc il n’y avait pas cette notion de couteau sous la gorge. Ça s’est malheureusement répercuté à l’échelon supérieur car quand on les récupérait elles n’avaient pas cette notion des résultats positifs ou négatifs. Quand on est tombés en U18R1 c’était un mal pour un bien car maintenant celles qui sont aller chercher cette accession elles savent pourquoi elles le font, elles se battront pour la garder. Maintenant, c’est un championnat comme un autre avec toutes les incertitudes et dangers potentiels. Dès l’instant où les filles ont intégré ça tout de suite, on a vu la progression qui s’est mise en marche. La montée a failli se faire l’année dernière, sur le match retour on perd 1-0 alors qu’on avait fait à l’extérieur 1-1. Cette année il fallait impérativement monter. Cette montée va nous permettre d’intercaler une génération U17 je pense entre nos U15 et nos U19 pour combler le déficit qu’il y a actuellement, car aujourd’hui la marge est importante pour certaines qui sont en fin d’U15 et pas forcément prêtes à aller tout de suite avec les U18 ou U19. Malheureusement, on était presque obligés de ne pas les faire jouer ou de ne pas les conserver alors qu’on sait très bien que parfois il y a des joueuses ou joueurs qui mettent plus de temps que les autres à arriver à maturité. Cette montée va combler un manque qu’on avait. »

Nous savons que vous ne pouvez malheureusement pas être présent le week-end des finales, quels sont vos encouragements à adresser aux joueurs et aux encadrants avant cette finale ?
DLR : « L’année dernière c’était un peu particulier les 4 finales avaient lieu le samedi et l’année dernière c’était aussi le jour de mon anniversaire, cette année l’objectif c’est de faire aussi bien, de prendre du plaisir. Si on arrive à faire aussi bien tant mieux et si on n’y arrive pas, au moins on aura été en finale et on essayera de faire la même chose l’année prochaine. Une finale ça ne se joue pas, ça se gagne mais pour jouer on est deux et je pense que les équipes en face doivent se dire exactement la même chose. Que la meilleure gagne ! »

SERIE « A la rencontre de… » – Retrouvez tous les épisodes :

• #1 Mathieu FOURNIGAULT (U14 Stade Briochin)
• #2 Steven LE PLENIER (Président Stade Pontivyen)
• #3 Julien Poinot (U16 TA Rennes)
• #4 Frédérick Girolet (U17 AS Ménimur)
• #5 Interview croisée des Educateurs U18
• #6 Amaury MEUNIER (U15F Vannes OC)

Dans le cadre des Finales de la Coupe région Bretagne, retrouver le sixième épisode de notre série « A la rencontre de… » Amaury Meunier, éducateur des U15F du Vannes OC qui évoque pour nous cette finale contre le Stade Brestois 29, tenant du titre…

Vous faites une saison plutôt compliquée en championnat, cependant vous avez réussi à atteindre la finale de coupe, ce parcours a dû être une réelle bulle d’air pour les joueuses ?
A.M.: « Alors oui c’est vrai si on se focalise uniquement sur les résultats, on peut constater que la saison en championnat a été compliqué. Maintenant l’explication elle est toute simple, beaucoup de joueuses venaient de niveau départemental ou débutaient le foot ou alors étaient U14, donc n’avaient pas encore beaucoup d’expérience en foot à 11. C’est vrai que si on se fixe uniquement au championnat où la moitié des équipes sont issues de club professionnel forcément face à ces équipes-là c’est extrêmement compliqué de ressortir des résultats positifs. Maintenant ça fait partie de l’apprentissage et ça a permis à ce groupe de travailler sur des échéances où c’était quitte ou double comme le sont les matchs de coupe, le groupe a su être fort mentalement et aller chercher des résultats que ce soit sur 90 minutes ou sur des tirs au but. »

« C’est donc une réelle performance d’atteindre la finale ! Vous allez rencontrer Brest vainqueur de l’autre demi-finale qui s’est joué une semaine après la vôtre. »
A.M. : « Oui c’est vrai, qu’on a joué notre match la semaine d’avant, on est allés à Lorient pour voir contre qui on allait disputer cette finale qui est historique pour nous, pour la section féminine du VOC, aucune équipe n’avait été en finale, c’est une fierté pour la section féminine et pour le club. Cette demi-finale, on a pu profiter de voir du très beau jeu, deux des meilleures équipes de notre championnat qui s’affrontaient en demi-finale, c’était agréable de les voir jouer. »

Par conséquent, vous avez pu les voir jouer, en plus de les avoir rencontrées en championnat, est-ce que vous pouvez nous décrire cette équipe, les qualités ou peut être des failles à exploiter ? 
A.M. : « Des failles à exploiter si c’était si simple que ça Brest n’aurait pas survolé le championnat aussi facilement. Maintenant c’est vrai que c’est un honneur de pouvoir affronter le Stade Brestois en finale, qui est un des meilleurs clubs féminins de la région. Elles ont remporté le titre l’an dernier en U15, elles ont des infrastructures de qualités, on a toujours été très bien reçu que ce soit en championnat ou en amical, donc c’est un plaisir et un honneur de les affronter. Après leurs forces, c’est un travail collectif, on sent que ce sont des joueuses qui jouent ensemble depuis des années qui ont une parfaite connaissance et maîtrise de ce qu’attendent leurs éducateurs, on ne pouvait difficilement rêver mieux que d’affronter le stade brestois. »

Comment décririez-vous le parcours de votre équipe pour arriver jusqu’en finale, quels ont été les moments marquants ?
A.M. : « Déjà c’est important de souligner le travail de l’ensemble du staff que ce soit Marie, Lionel, Arnaud ou moi, on fait un travail d’équipe pour encadrer les filles toute l’année, et la coupe a toujours un charme particulier ça c’est sûr. Il y a plusieurs moments marquants, mais la qualification au tir au but en quart de finale forcément c’est toujours une émotion particulière. Gagner à l’extérieur en demi-finale contre Ploërmel (victoire 3-2) c’est quelque chose en termes d’émotion c’est difficile de faire mieux, en plus ça marquait un moment historique pour nous, pour les filles qui vont vivre leur première finale régionale. »

Vous avez déjà affronté Brest, vous avez concédé deux importantes défaites, quels sont les enseignements que vous avez tirés des rencontres ? Comment allez-vous aborder ce match qui n’est pas un match de championnat ?
A.M. : « C’est ce qu’on explique déjà aux filles, d’oublier toute la pression que représente la finale. L’idée c’est d’y aller uniquement avec le plaisir et l’honneur de pouvoir représenter son club aux finales régionales quel que soit l’adversaire. Maintenant c’est le stade brestois, donc il n’y a pas plus beau match que d’affronter la meilleure équipe régionale. La préparation ça va être que du travail mental, car les filles sont prêtes physiquement, athlétiquement. Si elles ne l’étaient pas ça serait trop tard pour le préparer. Maintenant, c’est juste leur mettre dans la tête qu’il n’y a pas de stress ou de sentiment d’infériorité car si les matchs et les scores étaient déjà connus, il n’y aurait aucun intérêt à les disputer. »

Propos recueillis pas Carmen Le Potier