#7 | D. LE ROUX (SB29) : Si on arrive à faire aussi bien !

Publié le 06/06/2023

Dans le cadre des Finales de la Coupe région Bretagne, retrouver le septième épisode de notre série « A la rencontre de… » Daniel LE ROUX, président de la section amateur du Stade Brestois qui évoque pour nous la présence de 4 équipes brestoises en finales !

En tant que président, vous avez 4 équipes en finale cette année et l’année dernière vous aviez remporté les 4 finales sur les 4 joués. Quelle est votre réaction face à cette série de succès depuis plusieurs années maintenant ? Comment expliquer cette régularité ?
DLR : « Expliquer qu’on est deux fois quatre équipes en finale c’est difficile parce que la coupe ça reste une compétition avec toutes les incertitudes qui a autour. C’est une compétition que les équipes féminines et masculines ont à cœur de jouer, la preuve ! Cette année on aurait même pu, si on avait les effectifs au complet se battre un peu plus pour avoir une cinquième équipe, avec la Senior R1F, ça ne s’est pas fait on reste à quatre. C’était déjà un record l’an passé, le plus dur ça va être de faire aussi bien que l’année dernière, c’est-à-dire avoir les quatre vainqueurs. »

Atteindre les finales de Coupe Région Bretagne est-il un objectif donné avant le début de la saison ? En quoi elle joue un rôle important dans la formation des joueurs ?
DLR : « Je ne donne pas d’objectif de coupe parce que par définition la coupe c’est totalement aléatoire. On peut avoir un très bel effectif et se faire sortir au tir au but. Un match de coupe c’est ce qui fait son charme c’est qu’il n’est jamais joué d’avance. Si théoriquement sur le papier on est plus faible, ou plus fort, rien n’est jamais fait, ce n’est pas comme un match de championnat là il n’y a pas de calcul. Il y a des équipes qui jouent complètement libérées, à fond le coup, donc je ne donne pas d’objectif. Ceci dit il est important en tant que club du bout du monde et professionnel de véhiculer une image à travers la ligue de Bretagne qui soit positive et qui soit bonne pour nous. On essaye de le faire à travers la Coupe de Bretagne, pour l’instant sur les deux derniers exercices ça s’est plutôt bien passé. »

Concernant les U18F, elles ont déjà remporté la finale l’année précédente et elles montent en U19 national, ça doit être la consécration des différentes décisions prises et d’une bonne génération durant les dernières années, est ce que vous pouvez nous dire quelques mots sur le groupe ?
DLR : « C’est un groupe qui vit bien, clairement cette année il y avait l’objectif d’aller chercher cette place en U19 national pour différentes raisons. Pour garder les meilleurs éléments, être dans une optique de formation, de progression et surtout pour pouvoir éventuellement se rapprocher du niveau de l’équipe première qui était en D2 et passera en D3 la saison prochaine. Cette équipe-là, à terme doit quasiment devenir la réserve de l’équipe une. Je dirais qu’une joueuse qui est en U19 national et qui n’est pas capable de passer à l’échelon supérieur, c’est que quelque part on n’a pas bien fait le boulot et on s’est trompés sur sa progression. Ce qui n’est pas vraiment le cas aujourd’hui, on a pris notre temps. Quand on avait des U19 nationaux quand on est montés en D2, il n’y avait pas d’obligation de maintien. Il suffisait de candidater et d’avoir une D2 et la fédération donnait son aval ou non. Nous, on a eu la chance de l’avoir mais finalement ce n’était pas une bonne formule car on s’est aperçu que les filles ne jouaient rien, ni monté, ni descente donc il n’y avait pas cette notion de couteau sous la gorge. Ça s’est malheureusement répercuté à l’échelon supérieur car quand on les récupérait elles n’avaient pas cette notion des résultats positifs ou négatifs. Quand on est tombés en U18R1 c’était un mal pour un bien car maintenant celles qui sont aller chercher cette accession elles savent pourquoi elles le font, elles se battront pour la garder. Maintenant, c’est un championnat comme un autre avec toutes les incertitudes et dangers potentiels. Dès l’instant où les filles ont intégré ça tout de suite, on a vu la progression qui s’est mise en marche. La montée a failli se faire l’année dernière, sur le match retour on perd 1-0 alors qu’on avait fait à l’extérieur 1-1. Cette année il fallait impérativement monter. Cette montée va nous permettre d’intercaler une génération U17 je pense entre nos U15 et nos U19 pour combler le déficit qu’il y a actuellement, car aujourd’hui la marge est importante pour certaines qui sont en fin d’U15 et pas forcément prêtes à aller tout de suite avec les U18 ou U19. Malheureusement, on était presque obligés de ne pas les faire jouer ou de ne pas les conserver alors qu’on sait très bien que parfois il y a des joueuses ou joueurs qui mettent plus de temps que les autres à arriver à maturité. Cette montée va combler un manque qu’on avait. »

Nous savons que vous ne pouvez malheureusement pas être présent le week-end des finales, quels sont vos encouragements à adresser aux joueurs et aux encadrants avant cette finale ?
DLR : « L’année dernière c’était un peu particulier les 4 finales avaient lieu le samedi et l’année dernière c’était aussi le jour de mon anniversaire, cette année l’objectif c’est de faire aussi bien, de prendre du plaisir. Si on arrive à faire aussi bien tant mieux et si on n’y arrive pas, au moins on aura été en finale et on essayera de faire la même chose l’année prochaine. Une finale ça ne se joue pas, ça se gagne mais pour jouer on est deux et je pense que les équipes en face doivent se dire exactement la même chose. Que la meilleure gagne ! »

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Par Solenne Rescan

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