N3 – Plabennec s’impose face à la GSI Pontivy

En ouverture de la saison 2018-2019, les joueurs du binôme Bernard Maligorne-Gwen Servais se sont imposés face à ceux de Jacques Pichard et Yannick Blanchard sur le plus petit des écarts (1 – 0)  sur une réalisation de Kévin Bercot bien servi par Alexandre Lengrand à la 70’. Au final cette victoire récompensait l’équipe qui s’était créée le plus grand nombre d’occasions avec notamment un poteau d’Alexandre Legrand et une transversale de Florian Guillou. Si l’efficacité Plabennecoise a finie par payer grâce à l’obstination des coéquipiers de Steven Coat (capitaine et heureux papa depuis le 12 juillet dernier) c’est que le dernier rempart Pontivyen Clément Daoudou auteur de plusieurs parades aura permis à ses coéquipiers en annihilant les offensives locales de rester dans le match tout en espérant que ses coéquipiers de l’attaque trouve enfin l’efficacité qui leur aura fait défaut. Son alter ego, Hugo Minier n’aura pas été en reste en s’interposant avec brio aux 4’ et 6’ minutes sur des tentatives d’Amaury Le Naouen et de Mathis Person.

On retiendra également de cette rencontre que le premier buteur Plabennecois de la saison 2018-2019 aura été Kévin Bercot et le premier passeur décisif Alexandre Lengrand.

Jacques Pichard (Manager général de la GSI Pontivy) ne manquera pas de faire état de ce manque d’efficacité dans la vidéo-interview des coachs dont vous trouverez le lien en fin de ce reportage parlant même d’une certaine frustration. Dans l’autre vidéo-interview j’ai demandé aux deux présidents de nous parler des mouvements de l’intersaison et des objectifs que l’un et l’autre ont pu fixer à leur(s) coach(s) respectif(s)

A noter que cette rencontre s’est déroulée sur le gazon synthétique tout comme le sera celle comptant pour la 2ème journée qui verra les joueurs Plabennecois être les hôtes du Dinan-Léhon FC pendant que ceux de la GSI Pontivy essaieront de lancer leur saison face à la Saint Co Locminé vainqueur 3 – 1 en ouverture face au Plouzané AC pour qui c’était une toute première à ce niveau de la compétition. Les joueurs de Gilles Boulouard auront l’honneur de recevoir le Stade Brestois 29 B, club avec lequel ils sont partenaires et quoi de mieux pour débuter leur saison à domicile.

Interview des présidents : à g Jean-Luc GOURVENEC (Plabennec) à dr. Jérôme PREVOST (GSI Pontivy)

Interview des coachs : à g Yannick Blanchard (GSI Pontivy) au centre et à dr Gwen SERVAIS et Bernard Maligorne (Plabennec) 

Fiche technique

Complexe Sportif Louis Goasduff
Plabennec – GSI Pontivy = 1 – 0

Composition des équipes (du N° 1 à 16)

PLABENNEC : Hugo Minier, Florian Barbero, Christophe Le Roux, Jean-Philippe Le Roux, Jérémy Pinvidic, Melvin Sadoven, Oumar Sylla, Steven Coat (capitaine) Kevin Bercot, Alexandre Lengrand, Florian Guillou, Théo Guillou, Loann Guégan, William Picoux, Jules-François Diatta, Mathieu Kervestin – Entraineurs : Bernard Maligorne et Gwen Servais  – Dirigeants : André Morvan, Stéphane Marzin et Antoine Kervazo

GSI PONTIVY : Clément Daoudou, Yves-Marie Kerjean, Logan Loric, Florian Paillot, Damien Guével (capitaine) Mathis Person,  Amaury Le Naouen, Adrien Le Ho, Hugues Ayivi, Fabrice Péru, Charles Williem Pierre, Ewen Le Cunff, Mathieu Le Sourne, Maxime Boittin, Kilian Bourglan, Ludovic Mancheron – Manager Général : Jacques Pichard – Dirigeants : Yannick Blanchard, Serge Alain Liri, Jean-Michel Templier et Jacky Denis

ARBITRES : Simon Le Roux assisté de Guillaume Troboa et de Romain L’Haridon – DELEGUE : Pascal Razer

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Texte et vidéos Jean-Louis Boutruche
Crédit Photos : JL Boutruche, JM Louarn et L. L’Huillier

Les Arbitres du Pôle Espoirs en préparation

Pour sa 3ème édition, le Challenge U17 National du FC Quimperlé, disputé samedi 11 août, a été un support idéal pour préparer la saison des jeunes arbitres du Pôle Espoirs. Quatre équipes de U17 Nationaux : Stade Brestois 29, FC Lorient, Vannes OC et la TA Rennes se sont affrontées sur des rencontres de 2×20 minutes. Le Stade Brestois a remporté le tournoi.
Pour les arbitres, ce fut l’occasion de remettre en place les fondamentaux pour être prêts dès le début de saison. Les rencontres étaient filmées et analysées pour chaque arbitre.
Le Pôle Espoirs remercie le FC Quimperlé pour l’accueuil et l’organisation parfaite de ce tournoi.

Arbitres présents : Alexandre BERNARD, Elian DOUART, Élise HALLIER, Arthur LE DEUFF, Cédric LE PAIH, Antoine PERCHOC

Encadrement : Thibault MICHEL, Didier PAUCHARD

Pari réussi pour les Bleuettes qui accrochent la demi-finale

L’édition bretonne de la Coupe du Monde Féminine U-20 semble réussir aux Françaises. Finalistes malheureuses face à la Corée du Nord en 2016, les Bleuettes viennent de remettre les compteurs à zéro dans un stade survolté. Score final 1 à 0, Guy Piriou a accueilli deux superbes quarts, après la victoire de l’Espagne face au Nigeria un peu plus tôt dans la journée.

Dans une fin de journée ensoleillé, les 2462 spectateurs, acquis à la cause française, ont chanté, crié, sauté, dansé.
Les françaises ont totalement maîtrisé la première période et ont été récompensées à la 29’ par un but de Delabre sur penalty suite à une main coréenne dans la surface de réparation. En seconde période, le jeu s’est rééquilibré mais si la France a eu quelques occasions de faire le break avec notamment à la 78’ avec une reprise de Baltimore sur un centre de Laurent qui passe juste à côté provoquant le réveil du public. Les « Allez les Bleus » retentissent plus que jamais dans l’enceinte Guy Piriou. Les 10 dernières minutes ont été très compliquées pour nos bleuettes car la Corée mettait de plus en plus de pression. Et c’est comme un seul homme, ou seule femme, que le stade a exprimé son soulagement au coup de sifflet final.

On vous donne rendez-vous lundi 20 août à Vannes, pour un France-Espagne qui sonne comme la revanche de 2017. En effet, les Françaises avaient concédé la défaite dans les dernières minutes lors de la finale de l’Euro U-19 face aux ibériques. Parviendront-elles à l’emporter cette année ?

Daoudi, élue meilleure joueuse du match raconte « ça été un match très difficile, on s’y attendait. On savait que c’était une équipe très technique qui met de l’engagement. On a bien respecté les consignes du coach. » Elle poursuit sur sa performance « Ça demande beaucoup d’efforts, beaucoup de déplacements. Mais ça ne me dérange pas d’aider les autres. Il faut mettre la pression aux adversaires, c’est là où elles vont faire des erreurs techniques. On s’est dit qu’il fallait tout donner, y aller avec les tripes. On savait qu’il fallait faire beaucoup de pressing. » En demi-finale, la France sera opposée aux espagnoles, « je ne pense pas qu’on les redoute. C’est une équipe très technique qui joue dans les petits espaces. Mais ça ne nous fait pas peur. On va bien se préparer. »

Gilles Eyquem :
« Ce qui s’est passé sur le terrain, c’est qu’on avait préparé. J’avais demandé aux filles d’élever le niveau. On savait que cette équipe était capable de nous étouffer. On a travaillé en conséquence. En première mi-temps, elles ont bien respecté les consignes, elles ont mis de l’impact. Je suis très fier qu’on puisse aller dans ce dernier carré. Plus on va aller dans la compétition plus l’intensité va s’élever. On savait toute la qualité de l’équipe coréenne sur son effectif et sa qualité technique. Il fallait l’empêcher de jouer ce jeu-là. Il fallait couper les trajectoires, couper les passes. Elles ont changé leur jeu en deuxième mi-temps. C’est vrai qu’en deuxième mi-temps nous étions en souffrance. On n’était pas loin de mettre le deuxième but ce qui m’aurait énormément soulagé. Mais c’est agréable aussi de vivre ces moments-là et je suis fier de mes joueuses.
Cette solidarité était très intéressante, et on s’est appuyé sur une base défensive très solide. Les filles ont fait les efforts les unes pour les autres. Même celles qui sont rentrées ont permis de soulager les efforts.
Déjà on va profiter ce soir, et demain on va essayer d’organiser un petit temps collectif avec tout le monde, visiter cette belle Bretagne et on se remettra dans le foot dans deux jours. L’idée est de prendre un bon petit moment sur la côte bretonne, et on repartira au travail ensuite.
On avait travaillé nos cheminements, et nos relations pour trouver nos joueuses excentrées. Ce qu’on a moins vu sur l’autre côté car Melvine est moins bord de ligne. C’est pour ça qu’avec Emelyne j’ai essayé d’amener ça. C’était important de faire tourner un petit peu. C’est bien d’équilibrer les temps de jeu. J’ai un groupe complet, cohérent. Pas de difficulté à faire de la place à tout le groupe.
L’essentiel c’est ce qu’elles mettent avec leur cœur, avec leurs tripes. C’est à ce niveau-là que le match s’est gagné. Tant qu’elles garderont cet état d’esprit, pour moi c’est juste des ajustements.
Avec l’Espagne, je m’attends à un match peut-être plus ouvert. A la différence de nous, le 11 de départ a très peu tourner chez elle, donc j’espère qu’on arrivera à les tenir en première période pour en seconde enfoncer le clou. »

J’ai vécu un match… en tribune supporters

Travailler au sein de l’organisation d’une Coupe du Monde, c’est rencontrer différents intervenants : volontaires, VIPs, spectateurs, joueuses, médias. Nous avons décidé de vivre un match en dehors de notre tribune de presse, pour vivre et sentir l’ambiance de l’intérieur. Bref, on a passé 90 minutes avec les KOPs espagnols et nigérians.

L’Espagne, c’est le soleil, la joie de vivre, la passion pour le ballon rond. A peine arrivée au stade Guy Piriou à Concarneau, les Viva España et Y España es la mejor retentissent. Impossible de manquer les Espagnols venus encourager leur Rojita pour ce quart de finale face au Nigeria. Pour eux, il ne fait aucun doute que leur équipe va se défaire des Super Falconets avec la même facilité qu’elle a entamé ce Mondial. Côté nigérian, on croit aussi à la victoire. En plus, il semblerait que, et les Français et les Néerlandais, aient une préférence pour l’équipe africaine. Un signe pour l’issue du match ? Sheriff, qui arbord fièrement le maillot vert, nous livre : « Si mon cœur penche pour une victoire du Nigeria, ma tête, elle, pense plutôt à une victoire espagnole. Quand on voit la fluidité de leur jeu, ça fait peur. Mais on ne sait jamais, elles ont encaissé deux buts face aux Etats-Unis, je suis sûr qu’on peut trouver la faille ! »

A la mi-temps, l’atmosphère est plutôt morose côté nigérian, à l’image de la météo du jour. Menée 2-0, les Super Falconets réduisent pourtant le score à la 57ème minute de jeu. Face au regain d’énergie des supporters en vert et blanc, le kop espagnol doit de nouveau se lever et chanter pour encourager son équipe. Mais des supporters ou des coachs, on se demande parfois qui donne le plus de voix au stade Guy Piriou.

Le coup de sifflet final met fin au spectacle et c’est l’Espagne qui se qualifie au terme d’un match au suspense redoutable (2-1). Les supporters nigérians sont certes déçus, mais ils donnent à leur équipe une ovation bien méritée pour avoir atteint ce stade de la compétition et délivré une prestation de qualité. C’est terminé pour le premier quart de finale de cette Coupe du Monde Féminine U-20, et on a qu’une hâte : renouveler l’expérience en tribune supporters !

Réalisé par Julia CHENU

Une Coupe du Monde éco-responsable

Focus sur les actions mises en place par le Comité d’Organisation Local dans le cadre du Mondial féminin U-20 qui se déroule actuellement dans notre région.

C’était le souhait du Comité d’Organisation Local en France et de la FIFA : faire de cette Coupe du Monde Féminine U-20 2018, puis de celle de 2019, des événements sportifs responsables. Elaborée en amont, la stratégie RSE mise en place est bâtie sur 3 piliers : économie, environnement et social. Différentes actions ont alors été instaurées pour respecter le cahier des charges défini. De l’avis de tous, mais surtout du public et des nations participantes, c’est une réussite pour le département Impact et Héritage à l’initiative de ces actions. Zoom sur les dispositifs éco-responsables dans et aux abords des quatre stades de 2018.

Rien ne se perd, tout se transforme

Sur les 4 sites (Concarneau, Dinan-Léhon, Saint-Malo et Vannes), différents moyens ont été installés afin de recycler plastiques, cartons et…mégots de cigarette.

Donner une seconde vie aux mégots et éviter aux nombreux polluants qui les composent de se déverser dans la nature, c’est possible ! Des cendriers ont été placés dans l’enceinte des 4 stades de la compétition et c’est la société bretonne MéGO qui les récupèrera ensuite afin de les retraiter. Comment cela fonctionne-t-il ? Une fois la partie toxique séparée, le mégot est réutilisé dans la fabrication de palettes de transport ou de matière plastique. Et pour protéger la santé de tous, de véritables zones dédiées aux fumeurs ont été aménagées à Vannes, afin de laisser les autres espaces du stade aux non-fumeurs. Succès garanti !

Recyclés également, les bouchons des bouteilles plastiques sont récoltés sur tous les sites de la compétition. Que ce soit au niveau de la buvette, des bureaux de l’organisation, des centres des médias ou encore dans les vestiaires, tout le monde joue le jeu. Les terrains d’entraînement participent également à ce geste responsable ! Une fois récupérés, les bouchons sont reversés à l’association Les Bouchons d’Amour qui les revendra par la suite. L’argent récolté servira à acheter de nouveaux équipements pour les personnes en situation de handicap. A Vannes, environ 2000 bouchons ont été récupérés sur les deux premières journées. Cumulés avec les autres sites, le nombre s’élève à presque 3 500.

Petit plus au stade de la Rabine, un récupérateur d’éco-cups a été installé pour permettre de limiter les quantités de bouteilles plastiques et gobelets distribués ou vendus. Et pour lutter contre le gaspillage, les fruits du site vannetais sont récupérés en lendemain de match par l’association Les cuisiniers solidaires.  Les denrées sont ensuite être redistribuées à une population plus démunie, ou bien partagées entre les adhérents. En effet, les cuisiniers de l’association sont aussi capables de les « retravailler » afin de créer des plats : soupe, smoothies…

Cependant, le recyclage n’est pas que plastique ou alimentaire ! Un programme de seconde vie de la signalétique des stades est notamment en cours de mise en place, en accord avec les villes hôtes.

Pédaler, c’est bon pour la santé

Le COL a aussi mis en place des parkings à vélos à destination du grand public. L’initiative fonctionne puisqu’à Vannes, les deux racks étaient plein et un troisième a été installé depuis la troisième journée de compétition. Preuve additionnelle du succès du parking deux-roues, les motos se sont garées dans la lignée des vélos ! Agréable surprise pour les organisateurs, puisque cela permet de laisser les abords des stades libres et accessibles aux spectateurs, et n’entrave pas les dispositifs de sécurité. De plus, les membres du COL tout comme la FIFA utilisent également les vélos, puisque la ville de Vannes en a notamment mis à disposition une douzaine afin de réduire l’utilisation de voitures.

 « Se servir de cette expérience pour 2019 »

Delphine Benoit-Mayoux, Responsable du département Impact et Héritage au COL, explique la démarche : « Notre stratégie RSE répond à la fois aux exigences de la FIFA en la matière et à celles présentes dans la charte des 15 engagements éco-responsables signée avec le Ministère des Sports. Nous testons plusieurs dispositifs sur cette Coupe du monde Féminine U-20 et les résultats sont très encourageants même si tout dispositif reste perfectible. Nous allons accentuer nos efforts pour les derniers matchs de la compétition et nous servir de cette expérience pour être encore plus performant pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France 2019. »

Les accès aux stades ont également été aménagés pour permettre l’accueil des personnes en situation de handicap. La volonté de l’organisation était de réellement rendre cette compétition accessible à tous et de respecter les valeurs véhiculées par cette Coupe du Monde Féminine. Un pari relevé jusqu’à présent. Il reste quatre journées de matches, à Concarneau et Vannes, pour affiner ces dispositifs et en tirer les enseignements en vue de l’année prochaine.

Réalisé par Julia CHENU

 

Les phases finales se profilent à Vannes !

Vendredi 17 août, au stade de la Rabine à Vannes, se disputeront les deux derniers quarts de finale de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA. La journée commencera (16h00) par un choc européen entre l’Angleterre, première du Groupe B et meilleure attaque de la compétition et les Pays-Bas, deuxièmes du groupe A derrière l’Equipe de France. Puis, on enchainera (19h30) par une rencontre opposant deux ténors du football féminin avec Allemagne – Japon. Les Allemandes, premières du groupe D, auront fort à faire face à une équipe nipponne, meilleure défense de ce mondial avec les Bleuettes.

Après Concarneau, on espère retrouver nos Bleuettes à Vannes…

Ensuite, les demi-finales (16h00 – 19h30) se dérouleront le lundi 20 aout au stade de la Rabine à Vannes. Pour finir en apothéose par la finale et la petite finale le vendredi 24 aout toujours à Vannes.

Le village animations « Ligue de Bretagne – Ville de Vannes » sera ouvert les jours de match sur l’esplanade du port de Vannes à partir de 10h00. Au programme : foot-fléchette, parcours technique, terrain 5*5, tennis-ballon…

Vous pouvez encore assister à ces matchs en vous rendant sur https://tickets.fu20wwc18.fr/ ou jour de match au guichet prévu à cet effet 3h00 avant le coup d’envoi du premier match à Vannes.

TARIFS (billet valable pour les 2 matchs) :

  • ¼ de finale : 16€ et 24€
  • ½ finale : 18€ à 28€
  • Finale et petite finale : 20€ à 30€

PROGRAMME :

QUARTS DE FINALE :

  • 16h00 : Angleterre – Pays-Bas (à Vannes)
  • 16h00 : Espagne – Nigeria (2-1)
  • 19h30 : Allemagne – Japon (à Vannes)
  • 19h30 : France – RDP Corée (1-0)

DEMIS-FINALE à Vannes :

  • 16h00 : Vainqueur ANG-NED / Vainqueur ALL-JPN
  • 19h30 : FRANCE / ESPAGNE

FINALES à Vannes :

  • 16h00 : Finale 3ème place
  • 19h30 : Finale

Les arbitres du Pôle espoir en stage de préparation

Dix-sept arbitres du Pôle Espoirs étaient présents au stage de préparation estival du 3 au 5 aout à Ploufragan. Un programme chargé attendaient les stagiaires pendant ces trois jours : séances athlétiques, ateliers de mise en situation filmés, photo individuelle, pesée, analyse (mise en situation d’observateur) du match amical entre EAG- Nîmes O., séance de musculation, apprentissage de l’anglais lié au football, analyse et débriefing vidéo des matchs du tournoi européen U21 et entretiens individuels.

Ces arbitres du Pôle Espoir bénéficient d’un accompagnement spécifique de la part des formateurs de la LBF afin d’optimiser leurs chances d’être reçus aux examens de la Fédération Française de Football (JAF – F4 – AAF3 – Futsal – Féminines). En contrepartie, ils doivent réaliser un compte rendu mensuel de leur activité arbitrale (bilan des entraînements, analyses vidéos, rapport d’observateur etc…) aux membres de l’encadrement du Pôle Espoir.

Encadrement : T. MICHEL ; D. PAUCHARD ; G. MIGNON ; E.FINJEAN

Eyquem : « Elles ont droit à plus de sommeil »

Gilles Eyquem, le sélectionneur de l’Equipe de France Féminine U20, satisfait de la prestation de ses joueuses face aux Pays-Bas (4-0), évoque l’importance de la récupération en vue des quarts de finale. Et se projette sur son prochain adversaire. 

« En ce lendemain de victoire et de qualification, comment se portent vos joueuses ? Ont-elles pu se reposer après leur performance d’hier ?
C’est un lendemain traditionnel avec un temps libre ce matin (lundi) pour les filles car les soins ont été effectués hier (dimanche) soir. Elles ont droit aussi à plus de sommeil, car c’est important de bien récupérer. Et cet après-midi, c’est une reprise un peu plus tranquille pour elles. Celles qui ont moins joué ont simplement un travail complémentaire.

Dimanche, en conférence de presse vous évoquiez le rôle des observers afin de préparer notamment votre prochain match. Quel regard portez-vous sur l’Espagne ?
C’est une très belle équipe. J’avais échangé avec le coach au mois de juin. Il s’interrogeait sur la capacité à battre les USA ou le Japon. Puisqu’on avait joué contre elles, je lui avais dit qu’il avait une équipe qui ne pouvait être que performante face à ces deux adversaires et qu’il avait toutes ses chances de se qualifier. A priori ça a été pour lui quand on voit le résultat. Je pense très certainement que ce sera une équipe qui atteindra les demi-finales.

Le jeu des Espagnoles repose notamment sur leur capacité à se projeter rapidement vers l’avant et à sauter les lignes adverses. Vous pensez que ça pourrait être une tactique à mettre en place éventuellement face à la République Populaire Démocratique de Corée jeudi en quarts de finale ?
Je n’ai pas encore tous les éléments sur la Corée. J’ai cru comprendre que c’était une équipe qui cherchait plutôt à étouffer ses adversaires car elle manque un peu de puissance. Les joueuses mettent le ballon assez haut dans le camp adverse et puis elles essayent de presser. On va justement faire en sorte de ne pas se faire presser et d’utiliser d’autres armes, car on a, nous aussi, des joueuses capables d’aller vite devant. »

Réalisé par Julia Chenu

Une journée au cœur de l’organisation, épisode 2

Un événement comme la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA demande d’importants moyens humains et une organisation millimétrée. Et encore plus en jour de match ! Mais savez-vous combien de personnes sont mobilisées afin que les rencontres, tout comme l’accueil des spectateurs, se déroulent au mieux le jour J ? Nous vous proposons d’entrer dans les coulisses d’un match day-type. Épisode 2 à Saint-Malo ce dimanche 12 août, avec Angleterre-Mexique puis Pays-Bas – France, derniers matches de groupes décisifs pour une qualification en quarts de finale.

Le stade Marville ne ressemble en rien à celui de la Rabine à Vannes. En termes de places, la capacité du stade est divisée par deux. L’espace médias, le centre des volontaires ou encore les bureaux des organisateurs sont disséminés de manière différente. Mais une chose est commune aux deux sites hôtes, la détermination de l’ensemble des organisateurs à faire de cette Coupe du Monde une réussite sportive et économique.

Notre journée commence par la rencontre de l’un des acteurs les plus importants de la compétition. Le prestataire en charge de l’électricité ! Imaginez un peu les répercussions d’une coupure de courant ! Pas de retransmission télévisée, pas de scoreboard, pas d’éclairage… Il est donc indispensable de s’assurer que chaque câble est bien branché ou encore que l’intensité demandée ne risque pas de provoquer une surchauffe. Et c’est le rôle de Benoit. Dès 7h, il allume la clim dans les loges, les vestiaires et l’espace VIP. Trente minutes plus tard, il active le groupe électrogène, c’est l’allumage technique. En effet, il permet aux télévisions de filmer en continue s’il devait y avoir la moindre coupure. A 11h30, il changera le système pour l’éclairage du stade, qui passera sur le groupe électrogène. La priorité en cas de problème, c’est l’alimentation du terrain et de la régie. Fun fact ? Cet homme de l’ombre parcourt chaque jour 20 km pour effectuer toutes les vérifications et répondre aux sollicitations des organisateurs. A titre de comparaison, c’est le double de la distance parcourue par les joueuses !

Les matches du jour ayant lieu à 13h30 et 16h30, les 120 volontaires et la cinquantaine de membres du staff du Comité d’Organisation Local ainsi que de la FIFA sont sur le pont au petit matin. A 8h30, le groupe d’enfants du Programme Jeunes arrive. Ils vont débuter la répétition du protocole de début de match. 24 d’entre eux seront notamment en charge d’apporter les deux drapeaux nationaux ainsi que celui de la FIFA et de Living Football sur le terrain. Ensuite, il faut expliquer aux 28 jeunes ramasseurs de balle où se positionner derrière les lignes, puis habiller les escort kids. Ces derniers auront la chance d’accompagner les joueuses sur le terrain, moment inoubliable pour toutes et tous ! Choisis à la fois par la Ligue de Bretagne de Football et par le club Union Sportive Saint-Malo, la majorité de ces jeunes sont des filles. Le but du COL et de la Ligue de Bretagne était de mettre en avant les acteurs féminins de l’organisation de ce Mondial. « Le programme jeunes permets à des jeunes filles et garçons de tous âges et de tous horizons de se réunir autour du football féminin. Cela leur permet de découvrir les coulisses et de réellement faire partie d’un protocole d’une compétition internationale. La FIFA et le LOC met tout en place pour que les jeunes passent un bon moment et se sentent proche d’un univers qui les fait souvent rêver » témoigne la Responsable du Programme Jeunes du site Malouin. 

Dernier jour de match à Saint-Malo, passage obligé au centre des volontaires en fin de matinée. Pour tous, l’aventure Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA, France 2018 se termine dans quelques heures. C’est donc avec une certaine émotion qu’ils livrent leurs impressions sur le succès de cette compétition. Parmi eux, il y a des bénévoles ou membres de l’USSM, mais aussi de simples passionnés de football, ou encore, des personnes ayant la culture du bénévolat dans les gênes comme Marie, qui avait déjà participé à plusieurs manifestations sportives et culturelles. Peu importe les missions qu’ils ont occupées, tous affirment que ce Mondial restera gravé dans leur mémoire. Ils espèrent avoir l’occasion de revivre cette expérience lors de la Coupe du Monde Féminine des A, en 2019 et postuleront activement pour le site de Rennes !

Il est déjà midi, il reste moins de 1h30 avant le premier match. Le public arrive en nombre, tout comme les médias. Pour gérer cette affluence, la sécurité, publique et privée, est fortement mise à contribution. Fouille des sacs et de la présence d’objets dangereux, vérification des billets, les spectateurs acceptent sans mal ces dispositifs qu’ils jugent logique compte tenu du contexte sécuritaire. Les volontaires en charge de la vérification des souches des billets connaissent leur rôle, après 3 journées de match et apprécient la cordialité du public. « Pour le moment, personne ne s’est plaint. On n’a pas eu de difficultés en particulier » nous livre l’un d’entre eux.

Les supporters mexicains et anglais sont arrivés pour le premier match, mais ils ne sont pas les seuls. Les Ang’Elles, fidèle groupe de supporters des Bleues et des Bleuettes, sont déjà là à H-3,5 de l’entrée en jeu des Françaises. Maquillés, drapés aux couleurs de l’équipe de France, les appareils photos chargés, ils sont prêts à donner de la voix. « On est là pour encourager les joueuses, elles vont avoir besoin de tout le monde dans le stade pour aller chercher cette victoire. On sait que les Pays-Bas jouent bien, elles vont devoir se donner à fond et plus encore pour obtenir la victoire ». Pas de doute, malgré une météo moins appréciable que la semaine passée, tout est opérationnel pour cette dernière journée de phase de groupe.

Réalisé par Julia Chenu
Photos : Franck Perrin

Le réveil des Bleuettes !

Aujourd’hui les Françaises jouaient leur troisième et dernier match de phase de groupe. Tenue en échec par une solide équipe néo-zélandaise mercredi, elles n’avaient d’autre choix que s’imposer ce dimanche pour assurer leur qualification en quart de finale. Et c’est chose faite avec cette large victoire contre les Pays-Bas (4-0). Premières de leur groupe A, elles affronteront la République Populaire Démocratique de Corée en quart, jeudi 16 août à Concarneau.

Dans les tribunes, les supporters étaient survoltés. « Les Néerlandaises sont vraiment fortes, il va falloir faire attention » nous disait en début de match une supportrice de l’équipe de France. Mais dès l’ouverture du score, elle se tourne vers nous en affirmant tout sourire « C’est bon, maintenant elles vont gagner ! ». Il n’en fallait pas moins que ce premier but pour voir les supporters exulter. Maîtrisant presque à la perfection ce match, les Bleuettes ont fait le bonheur du public. Au total, ce sont 2 262 spectateurs qui ont donné de la voix au stade Marville de Saint-Malo, emmené par les Ang’Elles, le fidèle club des supporters des Bleues et Bleuettes.

Dans l’autre rencontre de ce groupe A, le Ghana l’a emporté 1-0 face à la Nouvelle-Zélande.

France – Pays-Bas, les photos.

La France retrouvera la Corée du Nord en quart de finale, jeudi 16 août à Concarneau. Un match qui s’annonce intense, puisqu’il s’agit ni plus ni moins que l’affiche de la précédente finale de la Coupe du Monde U-20 en 2016 en Papouasie Nouvelle-Guinée.

Noël le Graët nous a livré ses impressions sur ce match, au score logique selon lui : « Sortir des poules c’est bien, ce n’est pas facile. Ce soir, les filles ont fait un très bon match, le score est logique. L’entraîneur a pris quelques risques qui ont payé. On a des joueuses avec des qualités au-dessus de la moyenne. Cette qualification est logique. La plupart des joueuses jouent en D1 dans des grands clubs, elles ont la volonté de bien faire et montrent qu’elles sont excellentes. Donc c’est vrai que c’était sûrement un match important. Comme en Russie, il y a des matches clés. C’en était un ce soir.
Interrogé sur l’ambiance en Bretagne il affirme « Je trouve que les stades sont très chouettes. Il y a un accueil partout agréable. Je pense qu’il y aura de plus en plus de monde dans les années à venir. Et on voit que les villes ont fait beaucoup d’effort, les pelouses sont très belles. »

Amélie Delambre, 17 ans, est la plus jeune joueuse de l’équipe de France. Auteure d’un triplé, elle est élue joueuse du match : « J’ai su que j’allais être titulaire à midi, j’étais très contente. Avant le match j’étais très stressée mais après le coup d’envoi, je suis rentrée dans le match. Mettre le premier but m’a libérée et ça allait beaucoup mieux. Au début de la saison je n’aurais jamais pensé faire partie de ce groupe, et mettre ce triplé, je ne peux être que contente, je ne pouvais pas rêver mieux. Après le match contre la Nouvelle-Zélande, on a beaucoup parlé et on s’est dit que ça ne devait plus arriver de jouer comme ça. On était déterminée. En dehors on se connaît toutes très bien, mais contre la Nouvelle-Zélande ça ne s’est pas ressenti. Donc on s’est toutes parlées et remises en question. Et ça s’est vu ce soir »

Gilles Eyquem, le sélectionneur de cette équipe de France a ensuite répondu aux questions des journalistes.

Sur le jeu de l’équipe de France et le discours post-deuxième journée.
« On attendait cela. C’était ce que je connais de mon équipe. Je sais qu’elle est capable de faire mieux que ce qu’elle a pu produire contre le Ghana ou la Nouvelle-Zélande même si ce n’était pas le même jeu en face. Les Pays-Bas jouent plus au ballon et c’est un jeu qui nous convient mieux. Et je crois qu’on est vraiment plus à l’aise quand on a un peu d’espace et qu’on peut prendre de la vitesse.
J’ai parlé de l’exigence du haut niveau avec les joueuses, des valeurs qu’il fallait montrer pour espérer atteindre l’objectif qu’on s’est fixés tous ensemble. J’étais vraiment frustré par le fait qu’elles sont capables de mieux. Il fallait secouer tout ça, et qu’elles comprennent qu’elles avaient besoin de plus d’engagement, que ça n’allait pas se faire tout seul. Il fallait absolument élever le niveau. Aujourd’hui c’est une belle réussite. Il y a des choix qui vont peut-être permettre au groupe de se ressouder et aller de l’avant. »

Sur les changements effectués pour ce match, et la non titularisation de Katoto.
« Je pense que c’est un petit peu difficile de se projeter sur le prochain match. Il reste encore 3 jours pour travailler. Pour Amélie, c’est vrai que je m’attendais à cet engagement, ses capacités athlétiques, et surtout sa capacité à être très présente devant le but. Je ne sais pas si ça va bousculer la hiérarchie, mais j’espère que ça va surtout permettre à toutes de s’épanouir complètement et de s’impliquer encore plus dans ce projet d’aller chercher cette Coupe du Monde. Il y a aussi à gérer le temps de jeu, j’ai essayé de faire tourner un peu, d’équilibrer au milieu et derrière. Devant j’en ai 6 pour 3 postes, donc j’ai l’embarras du choix, en tenant compte de l’équilibre. Je pense que Marie-Antoinette est en plein doute, et qu’elle a besoin de retrouver sa sérénité. Peut-être qu’on l’attendait trop vite et qu’elle a besoin de plus de temps. Il faut qu’elle évacue la pression. Ses qualités sont là. C’est une joueuse exceptionnelle et elle vous le montrera avant la fin du tournoi. C’est une grande joueuse »

Sur le prochain adversaire de la France, la Corée du Nord.
« C’est un groupe de joueuses avec beaucoup de qualités techniques. Par contre, il semblerait que ce soit différent devant en termes de puissance, que ce que c’était en Papouasie. Les choses aujourd’hui pour nous sont totalement différentes. La seule qui reste de l’époque, c’est Mylène. Je pense qu’on va bien présenter cette équipe de Corée à nos joueuses comme on le fait d’habitude. Ce sont les observateurs qui interviennent et on travaillera en conséquence. »

Réalisé par Julia Chenu
Photos : Franck Perrin

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