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DU CHAMPIONNAT À LA COUPE DU MONDE : LA TRANSFORMATION D’UN STADE

Les stades de Vannes, Dinan-Léhon, Concarneau et Saint-Malo ont été choisis il y a un an par la FIFA et le Comité d’Organisation Local (COL) pour accueillir la neuvième édition de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA. Afin de recevoir les 16 équipes qualifiées pour cette compétition dans les meilleures conditions, la FIFA établit un cahier des charges minutieux. Depuis un an, des aménagements durables ont été réalisés sur les quatre sites, comme la nouvelle tribune de Dinan-Léhon. Ils serviront au tournoi mais constitueront aussi un héritage tangible pour ces enceintes habituées à recevoir des matches de National, National 2, National 3 et Coupe de France tout au long de la saison.

A J-2 du coup d’envoi du premier match, le temps est désormais venu d’habiller les 4 lieux aux couleurs de la compétition et de finaliser les derniers agencements nécessaires. Depuis mi-juillet, les équipes du COL, en collaboration avec celles des villes hôtes, sont à pied d’œuvre pour transformer les enceintes municipales en stades de standing « Coupe du Monde ».

« Nous sommes en période d’exclusivité FIFA depuis le 27 juillet, explique Eddy Filipponi, le responsable COL du stade à Concarneau. Cela signifie que nous avons un droit d’exploitation exclusif de l’enceinte. C’est à partir de ce moment que nous pouvons commencer les travaux d’aménagement ».

Au stade Guy-Piriou, il s’agit par exemple de monter les tables de travail des médias en tribune de presse afin que ceux-ci puissent avoir un espace personnel ou de créer une nouvelle plateforme d’accueil pour les Personnes à Mobilité Réduite (photo). « Aujourd’hui, nous aménageons le Centre des Volontaires et construisons un nouvel escalier pour faciliter l’accès des techniciens télé. Ce sont des étapes cruciales qui doivent être accomplies dans les temps afin que tout soit en ordre de marche pour le jour J » ajoute Eddy Filipponi.

« La dernière ligne droite »

À Dinan-Léhon, c’est la pose des panneaux publicitaires en bord terrain qui a débuté. Ceux habituellement en place seront recouverts par ceux de la compétition mettant en avant la charte graphique de l’événement et les partenaires du tournoi, permettant ainsi de doter le stade et la Coupe du Monde d’une identité visuelle propre.

« C’est l’un des moments les plus excitants du montage. Le stade s’habille aux couleurs du tournoi, se l’approprie. On entre dans la dernière ligne droite, commente Olivia Compan, responsable de site au Clos-Gastel. Au-delà des panneaux pub qui entourent le terrain, un vaste système signalétique est également mis en place pour la venue des spectateurs au stade afin de les diriger le mieux possible. »

À Vannes et Saint-Malo, les équipes s’activent aussi autour des mêmes axes de transformation. Sans être identiques, les enceintes finiront par répondre toutes les 4 aux mêmes critères d’exigence requis par la FIFA et le COL, soucieux d’offrir aux jeunes athlètes et au public une expérience stade unique et de haut niveau. « Une Coupe du Monde de football est toujours un événement exceptionnel, peu importe la catégorie d’âge. Le Comité d’Organisation s’est appliqué à penser tous les détails de ce Mondial U-20 : des stades décorés, une identité propre et des aménagements professionnels, réfléchis et raisonnables étaient des éléments essentiels pour la reconnaissance de ce tournoi et de son importance », explique Betrand Paquette, directeur du tournoi.

Dans quelques jours maintenant, les stades seront tout à fait prêts. Tous comme les supporters, ils n’attendent plus que les 336 joueuses qui se disputeront le titre suprême du 5 au 24 août. Ce sera alors à elles de jouer !

Réalisé par Laura GOUTRY

« Est-ce que vous allez manger des crêpes ? »

Ce jeudi matin, les Mexicaines ont effectué leur premier entraînement sur le complexe sportif de Vézin le Coquet sous les yeux de nombreux enfants. Qui ont ensuite enfilé le costume d’apprentis journalistes pour les interviewer.

Fier de recevoir les Mexicaines, Alain Moullec, 1^er adjoint, s’est confié : « C’est un honneur d’avoir été retenu comme site d’entraînement pour cette Coupe du Monde de jeunes. Nos jardiniers se sont énormément investis pour obtenir une pelouse de très grande qualité ainsi que le personnel de la Mairie pour répondre au cahier des charges de la FIFA. Cette expérience va laisser une trace chez nous. Nos jardiniers ont pu suivre une formation sur l’entretien d’un terrain, nous avons été dotés d’une paire de buts mobiles et en termes d’organisation nous avons pu apprendre plein de choses. »

Après 1h30 d’entraînement, les Mexicaines se sont prêtées au jeu des autographes et des selfies avec les enfants venus de deux centres de loisirs du coin. Huit jeunes, choisis par leurs animateurs, avaient préparé des questions afin d’interviewer les joueuses du Mexique et de jouer les apprentis journalistes.

Les enfants : « Est-ce que votre famille va venir vous encourager ? »
Les joueuses : « Oui, certaines familles vont faire le déplacement du Mexique pour venir nous soutenir ! »

Les enfants : « Contre quelle équipe, vous aimeriez jouer ?
Les joueuses : « La France ! »

Les enfants : « Est-ce que vous allez avoir le droit de manger des crêpes ? »
Les joueuses : «  Je ne sais pas, on doit suivre un certain régime pendant la compétition. On nous a dit qu’il y avait beaucoup de spécialités en Bretagne ! Il va falloir que l’on goûte avant de rentrer au pays ! »

Vu leurs sourires, ces journalistes en herbe garderont longtemps en mémoire ce moment d’échanges avec ces sportives de haut niveau. Très réceptives, les Mexicaines ont pris la pose pour terminer cette belle matinée.

Cette action entre dans le cadre du projet « Impact et Héritage » que le Comité d’organisation local a mis en place en collaboration avec la FIFA. Pendant toute la durée de la compétition, les équipes vont réaliser différentes initiatives sociales comme le nettoyage des plages ou encore une initiation aux danses bretonnes…

Ils ne s’attendaient sûrement pas à ça quand ils sont arrivés à 18h au stade de la Rabine. Pourtant, l’ouverture du centre dédié aux Volontaires s’est déroulée « à la bonne franquette » comme l’indique l’un des responsables du Programme de cette Coupe du Monde Féminine U-20 2018, qui souhaite insuffler un état d’esprit festif et convivial durant la compétition.

C’est donc dans cette ambiance détendue et chaleureuse, où les rires se mêlaient à la musique diffusée sur des enceintes géantes, que les Volontaires se sont retrouvés pour célébrer l’ouverture du Centre dans lequel ils pourront profiter d’un repos bien mérité entre leurs missions. Le ton a été rapidement donné, tel Jean-Yves, affecté aux activités logistiques : « Moi, c’est Jean le matin, Ivre (Yves) le soir. Mais pas aujourd’hui, car demain matin (aujourd’hui), je commence à 8h. » Avant de préciser « Normalement, je suis à l’aménagement du stade, mais là, je donne un coup de main pour livraisons. Ce matin (hier), on a eu un camion, avec un chauffeur ukrainien et il ne parlait pas français. Alors, il m’a dit de parler à son téléphone, qui lui traduisait ensuite dans sa langue. Heureusement qu’on n’a pas fait de blagues… » ! C’est ce qui s’appelle briser la glace.

Photos, ping-pong, jeux de société

Si au début, les jeunes restent entre eux, comme le soulignent Erenita et Charline, très vite le barbecue et les animations parviennent à unir les Volontaires entre eux, mais aussi avec les membres de l’équipe du Comité d’Organisation Local de cette Coupe du Monde Féminine U-20. Cerise sur le gâteau, ils ont reçu la visite surprise de la mascotte de la Coupe du Monde Féminine 2019, ettie. Un instant privilégié pour prendre la pose sur des photos, danser ou faire un clapping. Peu importe l’âge des Volontaires, la fille de Footix fait l’unanimité auprès de tous !

Dès maintenant, ils vont pouvoir profiter d’un lieu de détente, aménagé en conséquence. : baby-foot, tables de ping-pong, jeux de société, PS4. Rien n’a été oublié pour leur permettre de se sentir à l’aise, jusqu’à la décoration, avec ses drapeaux, photos prises par polaroids ou encore, graffiti représentant les trois Ambassadrices (Camille Abily, Eugénie Le Sommer et Griedge Mbock) en l’honneur des 180 Volontaires mobilisés à Vannes. On ne doute pas que l’endroit sera très prisé pendant les temps de pause…

Le mot de la fin ? C’est Julie, des Services aux spectateurs qui le donnera : « J’avais le choix entre Vannes et Dinan. Les deux sites sont à 1h de chez moi. Pourquoi Vannes ? Tout simplement parce que la route est bien plus belle ! ». Si c’est elle qui le dit !

Sujet réalisé par Julia Chenu

Samedi 28 juillet, les Volontaires du département services aux spectateurs de Vannes ont reçu, au Stade de la Rabine, leur formation par le Comité d’Organisation Local de la Coupe du Monde Féminine U-20 2018 (COL) afin d’être prêts à assurer leur rôle dès le début du tournoi, ce dimanche 5 août.

Pour la ville, où se tiennent notamment l’ouverture, les demi-finales et la finale de ce Mondial, une cinquantaine de Volontaires affectés à ce département ont été recrutés. Dans les autres sites hôtes, Concarneau, Saint-Malo et Dinan-Léhon, on en comptera plutôt une vingtaine. Premiers points de contact du public qui se rendra aux matches, leur tâche principale sera d’accueillir et d’orienter les spectateurs jusqu’aux différents espaces du stade, mais aussi de contrôler leurs billets et veiller au respect des consignes de sécurité (objets interdits, banderoles supporters…). Un rôle primordial pour le bon déroulé du tournoi !

En garder « un souvenir mémorable »

En première partie, seuls les 8 chefs d’équipes volontaires étaient présents. Référents et appuis indispensables, ils vont encadrer la cinquantaine de Volontaires du dispositif services aux spectateurs, tout en assurant les missions inhérentes à ce département. Parmi eux, deux auront un rôle particulier. Le premier, volontaire shadow, assistera le Responsable Sécurité privée du site, Sylvain Dirick. Il sera notamment chargé de prendre note de toutes les anomalies éventuelles en termes de sécurité. Le second, un volontaire médical, assurera le lien entre le dispositif médical et le grand public. Mais s’ils ont des responsabilités, les chefs d’équipes ne devront pas oublier de « se faire plaisir, car il faut garder un souvenir mémorable de ce qu’(ils vont) vivre pendant 1 mois » comme le précisent les membres du COL.

Théorie et cas pratiques

Pour la seconde partie de la formation, l’ensemble des Volontaires étaient présents. Après les concepts théoriques dispensés par Romain Delieutraz (Responsable Programme Volontaires du COL) et Sylvain Dirick, place aux cas pratiques. Et c’est dans la bonne humeur que les participants se sont prêtés au jeu. A l’issue de cette matinée, les Volontaires s’estimaient prêts pour jouer leur rôle, et n’avaient qu’une envie, que la compétition débute !

Si vous souhaitez revivre la journée de rassemblement du Programme Volontaires Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA, France 2018, organisée en juin dernier, c’est par ici

Sujet réalisé par Julia Chenu

Ce samedi 28 juillet, à Vannes, s’est déroulé, à 8 jours du coup d’envoi de la Coupe du Monde Féminine U20 de la FIFA, un tournoi 3*3 organisé par la FIFA et le Comité d’organisation Local avec le soutien de la Ligue de Bretagne. Une trentaine de jeunes filles venues de différents horizons avaient répondu à l’invitation. Au programme : des rencontres 3*3, mais pas que… une initiation au Céci-foot, des ateliers « Programme Educatif Fédéral » et éco-citoyen, du foot-fléchette, un parcours technique et du tennis-ballon.

Ettie, la Mascotte officielle des deux Coupes du Monde Féminines (2018, 2019), nous a fait plaisir de sa présence !

A l’issue de cette journée placée sous le signe du plaisir, les filles ont pu apprécier un petit goûter et repartir avec des cadeaux et surtout plein de souvenirs dans la tête !

Remerciements à l’ensemble des participantes ainsi qu’à leurs accompagnateurs !

La Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA, France 2018 commence bientôt. Pour ceux qui ont déjà acheté leurs billets ou ceux qui souhaitent le faire, voici les conseils pratiques pour se déplacer jusqu’aux stades dans les meilleures conditions. 

La Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA, France 2018 commence bientôt. Pour ceux qui ont déjà acheté leurs billets ou ceux qui souhaitent le faire, voici les conseils pratiques pour se déplacer jusqu’aux stades dans les meilleures conditions.

Acheter des places

Les quatre stades accueilleront deux matches par journée de compétition. Tous les billets donnent accès aux deux rencontres de la journée.

Vous avez également la possibilité d’acheter – uniquement sur internet – des packs de billets par ville afin de ne pas rater un seul match de la compétition se jouant sur votre terrain !

Sur internet :

Rendez-vous sur le lien suivant : http://fr.fifa.com/fifawwc/tickets actif jusqu’à la fin de la compétition, dans la mesure des stocks disponibles.

                Pour Vannes :

Vous recevrez votre e-ticket sur votre boîte mail. Imprimez-le et rendez-vous directement aux portes du stade.

                Pour Concarneau, Dinan-Léhon et Saint-Malo :

Une fois votre ticket acheté vous recevrez une confirmation d’achat à présenter aux guichets des stades pour retirer votre billet physique. Une pièce d’identité de l’acheteur sera systématiquement demandée pour la récupération des billets.

Ouverture des guichets : 2 heures avant le début du premier match

Aux guichets des stades :

De la vente aux guichets aura lieu pour chaque journée de match. Les moyens de paiement acceptés seront les cartes bleues et les espèces.

À Vannes :

Ouverture du guichet billetterie 3 heures avant le début du premier match.

                À Concarneau, Dinan-Léhon et Sait-Malo :

Ouverture du guichet billetterie 2 heures avant le début du premier match.

LES BONS CONSEILS POUR ALLER AU STADE

Ouverture des portes

L’ouverture des portes au grand public se fera une heure avant le début du premier match de la journée. Pour une entrée au stade facilitée et plus de fluidité lors des contrôles de sécurité, nous vous conseillons d’arriver le plus tôt possible.

Objets autorisés et interdits

Les sacs à dos sont autorisés dans le stade mais les grands sacs, les valises et les sacs de sport ne pourront être admis dans l’enceinte.

Les casques sont interdits.

Les banderoles à caractère offensant ou politique sont interdites. Les groupes de supporters officiels souhaitant amener du matériel spécifique doivent déposer une demande via un formulaire particulier disponible sur le lien suivant : https://tickets.fu20wwc18.fr/fr/node/390

La liste non-exhaustive des objets interdits est à retrouver ici : https://tickets.fu20wwc18.fr/fr/objetsinterdits 

J-9 avant la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA, France 2018 ! Du 5 au 24 août vous pourrez assister à cette compétition sur 4 sites : Vannes, Concarneau, Dinan-Léhon et Saint Malo. À quelques jours de l’entrée en lice de ces jeunes talents, focus sur une fonction essentielle de l’organisation, celle de Team Liaison Officer (TLO). Ils seront 16… ou plutôt elles, puisque ce sont 16 femmes qui ont été sélectionnées afin d’accompagner au plus près les équipes durant le tournoi.

Les candidates ont été recrutées par le Comité d’Organisation Local (COL) cet hiver. Un prérequis pour assurer la fonction ? Connaître la culture du pays auquel on est affecté, en parler la langue mais aussi l’anglais et le français bien sûr. Pourquoi cette particularité ? La TLO, Officière de liaison d’équipe en français, est chargée d’assurer le lien entre l’équipe et tous les interlocuteurs qui gravitent autour d’elle : COL, FIFA, hébergement, terrains d’entraînement, transport, sécurité, entre autres. Elles sont les yeux, les oreilles et les porte-paroles du COL au service des 16 équipes de cette Coupe du Monde Féminine U-20.

Rencontre avec Émilie (TLO du Ghana), Elisabeth (Mexique), Astrid (Espagne) et Élodie (Haïti) qui font partie des 16 Team Liaison Officers du tournoi.

Si les TLOs ont toutes une affinité avec le sport – telles Élodie, ancienne joueuse de l’équipe de France (78 sélections entre 1995 et 2004) ou Émilie et Astrid, professeures d’EPS – leurs motivations vont au-delà. Elisabeth, née en Espagne et travaillant à Londres depuis une quinzaine d’années, a toujours navigué entre différentes communautés. Pour elle, cet événement représente une nouvelle occasion de vivre une expérience internationale. Astrid, originaire de Bretagne, estime que cette compétition est une chance pour sa région et la mise en valeur de son patrimoine. Les sélections vont découvrir le folklore breton, sa gastronomie ou encore ses lieux historiques.

La dimension impact et héritage de la Coupe du Monde Féminine U-20 est aussi prégnante. « Avec la Coupe du Monde 2019 qui est également organisée par la France, cette compétition U-20 est une super opportunité pour le football féminin et le développement de la pratique du sport féminin en général. J’espère que tout se passera très bien et que les médias mettront en lumière la compétition. En plus, il y a toute une partie développement économique et environnementale pour les villes hôtes de ce Mondial, et j’ai hâte de voir les bénéfices laissés par la compétition » nous livre Émilie.

À l’issue du tirage au sort des groupes, les TLOs ont pu rencontrer leurs équipes et gardent un contact régulier avec elles. Pour Émilie, qui n’avait pas de connaissance spécifique du Ghana, représenter ce pays est une opportunité d’en découvrir plus. Très rapidement intégrée par l’équipe ghanéenne, elle a hâte de les retrouver et faire en sorte que le temps passé en Bretagne se déroule au mieux. Astrid, TLO de l’Espagne, surenchérit : « J’ai pu visiter le terrain avec le coach et le TM, et la seule chose voulue par l’entraîneur a été que le gazon soit parfaitement coupé et arrosé ! Il m’a même proposé d’amener du vin, pour partager avec lui du Jamon espagnol (rire). On sent la convivialité qui émane de cette équipe, sans oublier bien sûr la concentration dont elle fait preuve. Ma relation avec le staff espagnol est très bonne ».

« Agir dans l’ombre pour que l’équipe se sente au mieux »

Astrid, TLO de l’Espagne

Au service des besoins organisationnels du groupe, les TLOs vont devoir répondre aux demandes spécifiques comme la réservation d’un créneau pour un entraînement ou le déplacement en car de leur équipe. Mais elles vont surtout devoir anticiper et gérer les besoins de dernière minute. Leur mission est donc claire : entourer l’équipe pour s’assurer que les joueuses et le staff n’aient à se concentrer que sur la compétition. Elisabeth, qui a déjà tenu ce rôle par le passé, sait, par exemple, que les joueuses peuvent oublier leur accréditation à l’hôtel. Elle devra donc chaque jour vérifier, avant le départ en car, que tout est en ordre. Pour Astrid, ce poste consiste à « agir dans l’ombre pour que l’équipe se sente au mieux ».

Les TLOs sont les premières supportrices de leur équipe mais elles ont aussi d’autres attentes, comme la mise en place d’une entraide entre chaque TLO et d’une communication parfaite. Un groupe Whatsapp a ainsi été créé entre elles pour favoriser les échanges. L’objectif est aussi d’être en relation permanente avec le COL et la FIFA. « Ils sont très réactifs à la moindre sollicitation, indique Émilie. On se sent bien encadrées et on sait qu’ils répondront à toutes nos questions tout au long du tournoi »

Pour elles, cette aventure se poursuivra à l’issue du de compétition. L’expérience leur servira personnellement que professionnellement. Depuis la fin de sa carrière sportive, Élodie, TLO d’Haïti, ne tient pas en place et a continué à relever de multiples challenges. Ce poste était un nouveau défi : « Cette opportunité correspondait à ce que je recherchais. J’ai envie de découvrir de nouvelles choses -sans doute par mon caractère de sportive de haut niveau- d’apprendre, de me mettre au défi d’aller plus loin. Une fois que j’aurai fait le tour de mon poste actuel (professeure et Directrice du service sport à l’Université de Toulouse), j’aimerais aller travailler pour un organisme international, en France ou à l’étranger. Donc être TLO va me pousser à parler de nouveau anglais et je serai en contact avec des personnes de toute nationalité. Une chance ! » Émilie quant à elle, avait déjà occupé ce poste. En 2015 elle avait été TLO de l’équipe de Macédoine de Handball masculin dans le cadre du tournoi international XXL de Nantes, prélude à la Coupe du Monde au Qatar. Cette année est l’occasion pour elle de se confronter à une gestion différente. Elle va découvrir le fonctionnement d’une équipe féminine de jeunes. Et espère qu’après la Russie, cette Coupe du Monde Féminine U-20 permettra de lancer celle des A, organisée du 7 juin au 7 juillet 2019 dans 9 villes françaises. 25 TLOs seront alors mobilisées. Le recrutement a d’ailleurs commencé.

Réalisé par Julia Chenu