Une journée « Coupe du Monde » à Concarneau

La première journée du groupe C s’est déroulée ce lundi sous une chaleur de plomb (33°) au Stade Guy Piriou de Concarneau, décoré magnifiquement aux couleurs de Coupe du Monde Féminine U20 de la FIFA, France 2018 pour l’occasion. Les spectateurs venus nombreux ont pu assister à deux rencontres aux scénarii différents !

La journée a débuté par une visite de Laura Georges au centre des Volontaires afin de les remercier pour leur engagement. L’ancienne internationale française, toujours joueuse dans l’âme, a participé à quelques parties de tennis-ballon !

Ensuit place aux matchs, avec pour commencer un Paraguay – Espagne…

L’Espagne, championne d’Europe en titre, s’est imposée logiquement 4-1 face à une équipe paraguayenne dangereuse surtout en contre comme le soulignait entrainement ibérique. Avec cinq buts, cette partie fut très animée et a ravi un public novice en la matière comme l’assure un spectateur « un match très vivant et agréable à regarder avec des espagnoles techniquement très fortes ! »

Entre temps, après avoir fait une escale à Saint Malo, Ettie, une des stars de ce mondial, est venue saluer tous les spectateurs et s’est prêtée au jeu des selfies.

Puis place à l’affiche du jour entre les Etats-Unis et le Japon, deux équipes pleines d’ambitions pour cette compétition. Les 2 332 spectateurs ont participé à une rencontre plutôt fermée mais à la 76′ coup de génie de Hayashi qui trompe la gardienne américaine d’une frappe des 30 mètres sous la barre ! Les Nippones s’imposent donc 1-0 contre les USA.

 

 

La Coupe du Monde Féminine U-20 a démarré en beauté !

Une victoire pour la France et un public aux anges !

Ce soir, la France affrontait le Ghana pour son match d’ouverture de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA. Entrée réussie pour les Bleuettes avec une victoire (4-1), mais aussi pour le public qui a répondu présent !

Déjà, la cérémonie d’ouverture a rendu un bel hommage à la Bretagne et ses 4 villes hôtes. Entre musique traditionnelle et chorégraphie moderne avec jeu de couleurs, les spectateurs ont pu retrouver les symboles qui définissent la région et les valeurs qui caractérisent le football féminin. Le tout, sous une météo toujours aussi clémente ! Cette cérémonie a été vivement appréciée du public, en témoigne ce Vannetais : « Je ne m’attendais pas à une si belle ouverture pour être honnête. Ici à la Rabine on est plutôt habitués aux matches de rugby et à l’ambiance que ça dégage. Mais la cérémonie était vraiment superbe, comme le match des Françaises ! »

Jusqu’au coup de sifflet final, l’excitation était palpable dans les tribunes et les deux équipes ont pu apprécier la ferveur des supporters ! Venus en nombre, ils étaient 4 889 pour ce match d’ouverture. Carton plein ? Presque ! Les discours de Camille Abily et Laura Georges semblent en tout cas avoir été entendus.

L’ambiance dans ce stade de la Rabine a été très remarquée par le coach Gilles Eyquem : « C’était super, on a senti qu’il y avait du monde derrière nous et c’est très motivant. C’est un très beau stade pour jouer au football et je pense que les filles se sont régalées. Une chose cependant, on n’avait pas anticipé cette chaleur ! Et les filles ne sont pas habituées (rires). Mais on va s’y faire, et ça ira. » 

Si l’ambiance a été aussi chaude à La Rabine, outre la météo, c’est aussi par le spectacle qu’ont donné les Bleuettes, et leurs 4 buts. En fin de match, on en a profité pour demander ses impressions au coach concernant ce premier match « Il y avait un peu de fébrilité, avec les joueuses on l’a constaté : démarrer une Coupe du Monde, ici en France, quand beaucoup nous attendaient, ce n’est pas facile à gérer. Mais le premier but est arrivé rapidement et nous a libéré. Ensuite il y a encore eu un petit passage difficile. Les joueuses ont arrêté de jouer, elles sont retombées un peu dans leurs travers en jouant en arrière sur du petit jeu. Mais ça ne nous a pas empêché de nous créer des occasions et de concrétiser. Donc c’était très intéressant sur cette première mi-temps. Ensuite de nouveau on s’est mis en difficulté en donnant pratiquement un but à l’adversaire. C’est notre péché mignon. Tant qu’on gagne 4-1 ça me va mais il va falloir corriger ça, car on n’aura pas toujours des équipes qui nous laisseront marquer quatre buts. Donc je suis satisfait de cette première victoire mais il y a encore des choses à travailler ».

Réalisé par Julia Chenu et Photos M. Le Pihif

Jour J pour la Coupe du Monde Féminine U-20 !

Aujourd’hui, pour le lancement de la Coupe du Monde Féminine U-20, on a passé la journée sur le site de Vannes. Du village animation au stade, en passant par le musée de l’équipe de France Féminine, retour sur cette journée dominée par le sport, le tout sous le signe de la convivialité et du partage.

Armés de notre appareil photo et d’un bloc-notes, nous nous rendons à 10h30 pour l’ouverture du village animation sur l’esplanade de Vannes. Foot-fléchettes, tennis-ballon, terrain 5×5, parcours technique, tout est prêt pour accueillir les touristes, les locaux, mais aussi les VIPs !

Michael Essien est venu rendre hommage aux Volontaires au stade de la Rabine, puis a ensuite fait une apparition très appréciée au village animation. L’ancien Lyonnais n’a rien perdu de sa dextérité au pied et a ravi le public au foot-fléchette. Dommage qu’il se prononce en faveur du Ghana ce soir !

Surprise aussi, la visite de la Vice-Présidente de la Fédération Française de Football, Brigitte Henriques. Malgré la chaleur et le costume, elle s’est essayée à tous les ateliers. Malheureusement, elle n’aura pas battu le record de rapidité du parcours technique, une prochaine fois peut-être…

Mais c’est surtout l’arrivée des supporters des nations participantes qui a été remarquée. Les supporters Oranje, avec leurs maillots fluos, ne sont pas passés inaperçus et ont même participé au tournoi de tennis-ballon. Mais c’est le 12 août à Saint-Malo qu’on les attend véritablement. Donneront-ils de la voix pour ce dernier match de phase de groupe, France – Pays-Bas ?

Réalisé par Julia Chenu et Solenne Rescan

Revivez heures par heures la journée à Vannes !

 

Eyquem : « C’est leur compétition ! »

A la veille du match d’ouverture de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA, France 2018, l’Equipe de France a donné sa première conférence de presse au Stade de la Rabine à Vannes. Gilles Eyquem était accompagné de la capitaine Marie-Antoinette Katoto et de la milieu de terrain Sana Daoudi.

Gilles Eyquem : « Jouer à domicile, je ne suis pas sûr que cela forcément un avantage. C’est une pression supplémentaire et des sollicitations supplémentaires. Lors des précédentes Coupes du Monde (Canada, Papouasie), nous avions moins de chose à gérer. Nous voulons avant tout montrer une belle image du football français. La préparation s’est très bien déroulée, elles ont soufferts, mais je pense qu’elles sont prêtes pour demain. Elles ont hâte d’être sur le terrain demain. On s’attend contre le Ghana à un match difficile, athlétique, basé sur l’engagement. On s’est surtout concentrés sur notre jeu. C’est aux joueuses de jouer ! C’est leur compétition, on est là pour pallier leur difficulté uniquement. Notre objectif est déjà de passer le premier tour. Il n’y a pas de calcul à faire, il faudra être à fond.»

Marie Katoto : « On est très heureuses et excitées à l’idée de jouer les matches. On a bien préparé ce premier match face au Ghana. Et on espère que tout va bien se passer même si ça ne va pas être une rencontre facile. On a hâte d’être à demain.”. Désignée capitaine, la joueuse du Paris Saint-Germain assure « Sur ou en dehors du terrain je suis moi-même, je ne change pas. Mes coéquipières me connaissent très bien, je ne pense pas perdre cette humilité avec le brassard. »

Autre cadre de cette sélection, Sana Daoudi nous livre son sentiment sur le fait d’entrer dans une telle compétition : « Je pense que c’est que du bonheur de participer à une Coupe du Monde, en plus dans notre pays devant nos supporters, nos amis, notre famille. On a hâte de commencer la compétition. ». Evoluant à l’Atlético de Madrid, Sana Daoudi affirme que  « cela peut apporter quelque chose (jouer à l’étranger). On se débrouille un peu toute seule. On gagne en maturité et ainsi la transmettre aux jeunes joueuses du groupe. Comme à dit Marie, chacune a son rôle sur le terrain, on doit s’encourager, se battre pour la copine et on veut faire de grandes choses. L’envie dans le football ça fait beaucoup. »

Rendez-vous demain ! Allez les Bleuettes !

Henriques : la Bretagne « terre de football »

J-1 avant le début du tournoi. La ville de Vannes représentée par le Maire-Adjoint aux Sports Michel Gillet a dévoilé à la FIFA, au Comité d’Organisation Local de la Coupe du Monde Féminine U-20, France 2018, à la FFF et à la presse une exposition photos retraçant les précédentes éditions de cette compétition.

L’occasion également de dévoiler les thèmes de la cérémonie d’ouverture et de faire le point sur le développement du football féminin dans la région. L’ancienne internationale et Secrétaire Générale de la FFF, Laura Georges était aussi de la partie. « La Coupe du Monde à la maison, ça va être juste exceptionnel » souligne-t-elle à juste titre.

Sarai Bareman, Directrice du Football Féminin à la FIFA a tenu à rendre hommage à la ville pour l’organisation de ce Mondial, et son implication dans le sport. Engagement sur lequel insiste Brigitte Henriques, Vice-Présidente Déléguée de la Fédération Française de Football (FFF) et du LOC en qualifiant la Bretagne de « terre de football » avant d’inciter l’ensemble des Français à venir sur les 4 sites encourager la France et les autres sélections.

J-1 : La Nouvelle-Zélande et le Japon à la rencontre des Bretons

L’équipe de la Nouvelle-Zélande et du Japon ont bien pris leurs marques en Bretagne. Ce jeudi 2 août, elles ont participé à des actions sociales proposées par le Comité d’Organisation Local de la Coupe du Monde Féminine U-20, France 2018 (COL) afin de mettre en valeur la région hôte.

Soleil, sable fin… et collecte de déchets pour la Nouvelle-Zélande

Mercredi, les Néo-zélandaises avaient effectué leur entraînement sous l’œil attentif d’un jeune public venu les applaudir. Le lendemain, elles sont allées nettoyer la plage de Ploemeur avec des jeunes de l’association Les mains dans le sable. Une occasion pour les jeunes filles de montrer leur implication pour la protection du littoral. Mégots, sachet en plastique, restes alimentaires, la plage est maintenant propre pour les touristes qui ont assisté à la scène, souvent surpris. Certains sont même venus discuter directement avec les joueuses et prendre des photos, un moment très apprécié des deux parties.

C’est le cas de Françoise et Christian, originaires de Brest : « On ne savait pas du tout que c’était la Coupe du Monde Féminine des moins de 20 ans. C’est super ce que les équipes font, s’impliquer comme ça pour le patrimoine. On voit que le foot féminin se développe vraiment d’un point de vue sportif, mais aussi, il y a des valeurs sociales véhiculées que l’on ne voit pas toujours chez leurs homologues masculins. C’est formidable. En plus, les filles sont super sympas, même si ce n’est pas toujours évident en anglais ! »

Initiation à la « Fluss danse » pour les Japonaises

A Benodet, c’est une tout autre action à laquelle l’équipe du Japon a participé : une séance d’entraînement avec et pour les jeunes de l’école de foot du club. Divers ateliers ont été mis en place pour cet entraînement afin de tester la motricité des joueuses et des joueurs, leur endurance, leur réactivité, mais surtout… leur engouement à l’approche du tournoi !

Si le début de la séance a été timide côté FC Benodet, les éclats de rire dominaient chez les Nadeshiko. Henry, responsable du site d’entraînement témoigne : « C’est comme ça tous les jours, depuis qu’elles ont arrivées. Elles sont toujours en train de rigoler, elles ne s’arrêtent jamais. » Et très vite, les jeunes du club ont suivi le mouvement. Après avoir scandé le nom de leur club, ils ont montré plusieurs manières de célébrer les buts marqués. Et c’est la « fluss danse » qui a fait l’unanimité des Japonaises. Lesquelles ont promis de l’effectuer si elles marquaient pour leur premier match, lundi 6 août, face aux Etats-Unis. On ne manquera pas de vérifier !

Réalisé par Julia Chenu

J-2 – COUPE DU MONDE FÉMININE U20

DU CHAMPIONNAT À LA COUPE DU MONDE : LA TRANSFORMATION D’UN STADE

Les stades de Vannes, Dinan-Léhon, Concarneau et Saint-Malo ont été choisis il y a un an par la FIFA et le Comité d’Organisation Local (COL) pour accueillir la neuvième édition de la Coupe du Monde Féminine U-20 de la FIFA. Afin de recevoir les 16 équipes qualifiées pour cette compétition dans les meilleures conditions, la FIFA établit un cahier des charges minutieux. Depuis un an, des aménagements durables ont été réalisés sur les quatre sites, comme la nouvelle tribune de Dinan-Léhon. Ils serviront au tournoi mais constitueront aussi un héritage tangible pour ces enceintes habituées à recevoir des matches de National, National 2, National 3 et Coupe de France tout au long de la saison.

A J-2 du coup d’envoi du premier match, le temps est désormais venu d’habiller les 4 lieux aux couleurs de la compétition et de finaliser les derniers agencements nécessaires. Depuis mi-juillet, les équipes du COL, en collaboration avec celles des villes hôtes, sont à pied d’œuvre pour transformer les enceintes municipales en stades de standing « Coupe du Monde ».

« Nous sommes en période d’exclusivité FIFA depuis le 27 juillet, explique Eddy Filipponi, le responsable COL du stade à Concarneau. Cela signifie que nous avons un droit d’exploitation exclusif de l’enceinte. C’est à partir de ce moment que nous pouvons commencer les travaux d’aménagement ».

Au stade Guy-Piriou, il s’agit par exemple de monter les tables de travail des médias en tribune de presse afin que ceux-ci puissent avoir un espace personnel ou de créer une nouvelle plateforme d’accueil pour les Personnes à Mobilité Réduite (photo). « Aujourd’hui, nous aménageons le Centre des Volontaires et construisons un nouvel escalier pour faciliter l’accès des techniciens télé. Ce sont des étapes cruciales qui doivent être accomplies dans les temps afin que tout soit en ordre de marche pour le jour J » ajoute Eddy Filipponi.

« La dernière ligne droite »

À Dinan-Léhon, c’est la pose des panneaux publicitaires en bord terrain qui a débuté. Ceux habituellement en place seront recouverts par ceux de la compétition mettant en avant la charte graphique de l’événement et les partenaires du tournoi, permettant ainsi de doter le stade et la Coupe du Monde d’une identité visuelle propre.

« C’est l’un des moments les plus excitants du montage. Le stade s’habille aux couleurs du tournoi, se l’approprie. On entre dans la dernière ligne droite, commente Olivia Compan, responsable de site au Clos-Gastel. Au-delà des panneaux pub qui entourent le terrain, un vaste système signalétique est également mis en place pour la venue des spectateurs au stade afin de les diriger le mieux possible. »

À Vannes et Saint-Malo, les équipes s’activent aussi autour des mêmes axes de transformation. Sans être identiques, les enceintes finiront par répondre toutes les 4 aux mêmes critères d’exigence requis par la FIFA et le COL, soucieux d’offrir aux jeunes athlètes et au public une expérience stade unique et de haut niveau. « Une Coupe du Monde de football est toujours un événement exceptionnel, peu importe la catégorie d’âge. Le Comité d’Organisation s’est appliqué à penser tous les détails de ce Mondial U-20 : des stades décorés, une identité propre et des aménagements professionnels, réfléchis et raisonnables étaient des éléments essentiels pour la reconnaissance de ce tournoi et de son importance », explique Betrand Paquette, directeur du tournoi.

Dans quelques jours maintenant, les stades seront tout à fait prêts. Tous comme les supporters, ils n’attendent plus que les 336 joueuses qui se disputeront le titre suprême du 5 au 24 août. Ce sera alors à elles de jouer !

Réalisé par Laura GOUTRY

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